Infolettre novembre 2019 – Un automne de luttes

A peine sorti.e.s d’une rentrée bien mouvementée, on remet ça…
Les temps à venir s’annoncent hauts en couleurs et en luttes !
 

1. Ende Gelände en Lusace
2. Agenda des luttes
3. A propose de féminisme décolonial

Ende Gelände en Lusace
Descendons dans la mine du 29 au 1er novembre

Nos oreilles de radis ont ouïes dire qu’une nouvelle action d’Ende Gelände se prépare d’ici la fin de l’année en Lusace… Non non, on ne rêve pas, l’action aura lieu du 29 novembre au 1er novembre! Au programme:  vendredi la préparation à l’action, samedi l’action et dimanche Out-of-action, réflexions et célébrations! L’action partira de trois villes différentes : Berlin, Dresden et Leipzig. Les pleinières d’action seront donc aussi dans ces trois villes.
Aucun camp n’est organisé, mais des échanges entre personnes pour des logements sur places seront prévus. Et nous, on compte être de la partie!

Si tu veux plus d’information, on t’invite à aller voir le site d’EG et les réseaux sociaux!  Les informations complémentaires arriveront progressivement sur le site internet.
https://www.ende-gelaende.org/en/lusatia-action-2019/

Tu veux participer? On te propose de s’organiser ensemble (parce qu’à plusieurs c’est quand même vachement mieux): il suffit de remplir le framacalc avec tes coordonnées et de te rendre  ensuite dans l’une des trois villes le vendredi 29 novembre entre 10h et 16h.

https://lite.framacalc.org/vers-l-est-de-l-allemagne
Et si tu ne veux pas trop donner tes coordonnées, tu peux nous envoyer ces info à radimobilisation@riseup.net (et puis pour toute autre question d’ailleurs)!

 

 

Agenda de l’automne, le « where-to-be » quand on est un radis ou un.e radiami.e

Lundi 4 novembre
Débat sur les leçons politiques des rond-points et du mouvement des Gilets jaunes avec le chercheur Laurent Jeanpierre (Lundisoir #6), au théâtre de l’Echangeur à Bagnolet.

Du samedi 9 au lundi 11 novembre
Rencontre intercomités de lutte contre Cigéo, l’Andra et le nucléaire, dans la région de Valence!

Dimanche 10 novembre
Action de perturbation du trafic aérien par Extinction Rebellion [à confirmer]

Samedi 16 et dimanche 17 novembre
Le mouvement des Gilets jaunes a un an! Au programme manifestations, fêtes, énergie, révolte…

Vendredi 29 novembre
Block Friday organisé par Youth for Climate IDF

Jeudi 5 décembre
Début de la grève contre la réforme des retraites

Samedi 7 décembre
Appel à manifestation à toutes les luttes sociales et environnementales

Du 25 novembre au 10 décembre
Si vous êtes dans le Grand Est, ne ratez pas le cycle de conférences « Voyage vers un avenir non atomique », de Commercy à Strasbourg en passant par Metz et Nixéville!  https://bureburebure.info/event/les-origines-du-nucleiaire-le-projet-manhattan-commercy/

La banderole miraculée ressortira-t-elle ?

 

A propos de féminisme décolonial

Et si ce bel agenda ne suffit pas, nous vous proposons de politiser vos lectures automnales !

Voici une piste, un livre qui nous a marqué et qui soulève des problématiques sur lesquelles RadiAction souhaite réfléchir, se positionner, se déconstruire et mettre en application. Car nos luttes s’étendent au delà de la question du nucléaire, et nous nous battons contre les différentes formes d’oppressions qui découlent du système capitaliste. Il s’agit du livre « Un féminisme décolonial » de Françoise Vergès, parut aux éditions La Fabrique en février 2019. (https://lafabrique.fr/un-feminisme-decolonial/)
Beaucoup de médias ont déjà parlé de ce livre (au passage, un entretien très enrichissant avec l’autrice par Radio Parleur à réécouter: https://radioparleur.net/2019/03/27/francoise-verges-feminisme-decolonial/ ) et ce à juste titre. Il décrit l’effet global et néfaste d’un féminisme civilisationnel (que certain-es appellent aussi blanc-bourgeois) qui perpétue encore de nos jours les schémas coloniaux et favorise aussi des discours islamophobes au nom d’une soit disant « émancipation ». Ce livre se situe du point de vue d’une partie de la population invisibilisée par notre société, les femmes racisées, dont les expériences, bien qu’elles se trouvent à l’intersection de différentes oppressions systémiques, ne sont pas pris en compte dans les réflexions du féminisme civilisationnel et de beaucoup de courants qui s’auto-qualifient comme féministes. Enfin, cet ouvrage est porteur d’un désir de transformation radicale de la société et on espère qu’il vous fera autant cogiter que cela à été le cas pour nous.

« Dans le contexte d’un capitalisme à la puissance destructrice redoublée, d’un racisme et d’un sexisme meurtriers, cet ouvrage affirme que oui, le féminisme que j’appelle féminisme de politique décoloniale est à défendre, développer, affirmer et mettre en pratique. »

Bonne lecture !

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